Voilà! Premier essais de colorisation sur dessin fait à la main… c’est long et fastidieux.
Archive de juin, 2008
Un petit dessin
Tourments…
Troubles et confusions si je pouvais me moquer de ce qu’il m’arrive. Certains pans entier de ma vie se sont dérobés. En effet, je ne me souviens plus de ma venue à Lune d’Argent. J’ai cru que je pourrais faire abstraction de tout ceci mais constamment épiée et observée, il est évident que des gens malveillant me suivent. La présence de Ravenelle me rassure. Evoluer auprès d’elle dans les bois éternels m’aide à parcourir les sentiers de ma mémoire et sa présence semble éloigner les malveillants.
J’ai eu un malaise, j’en ai rendu tout mon repas. Toutes mes impressions me mentent, je me mens. J’ai prétexté que c’était l’endroit dans lequel nous nous trouvions. La vérité, c’est qu’un mal bien plus terrible me ronge les entrailles et je n’arrive pas à l’admettre. Elle doit vraiment me prendre pour une cinglée. Ravenelle, est forte, elle ne se plaind presque pas de sa vilaine grippe.
J’ai eu très peur avec Ravenelle quand nous avons décidés d’aller rendre visite à des trolls des forêts. Je ne sais pas ce qui nous est arrivé mais nos sens nous trompaient. Ravenelle est devenu incapable de me voir. Ce fût ensuite mon tour. Je ne sais pas ce qui nous est tombés dessus. Nous avons quittés les lieux au plus vite et tout est rentré dans l’ordre. Ça me fait froid dans le dos… qui pouvait bien se jouer de nous?
III
Quand nait l’ire guerrière,
Rage sanguinaire que rien n’abreuve,
Nous fauchons la vie, exécutrices fières,
Quand nos coups et la mort pleuvent.
Sans pitié nous coupons têtes et membres,
Appliquant froidement jugement et supplice
De notre passage il ne reste que des cendres
Seul témoignage de notre sévère justice.
Le mensonge
Elle observe attentivement le résultat. la pierre précieuse semble luire d’une étrange aura. Elle l’incruste dans un anneau et glissement doucement le résultat sur l’un de ses doigts. Elle sent puler son œuvre et, satisfaite, retire la bague pour la glisser dans une enveloppe.
Euryops ma chère, j’espère que ce présent te plaira et t’apportera la sagesse nécessaire à l’accomplissement de ta destinée.
Ravenelle
Se levant de son bureau de travail elle se dirige tout droit vers le miroir, se scrutant lentement, ne laissant aucun détail au hasard. Elle n’y voit pas vraiment son reflet, des années d’auto-persuasions ont lentement pris racine au plus profond de sa psychose, empêchant son regard de lui rapporter la vérité. Ses cheveux morts sont à nouveau bombant, sa peau nécrosée à l’éclat lunaire de la noblesse.
Le mensonge devient si fort qu’il en devient réelle. Individu à part entière il se plonge dans la foi théologique et soigne le corps décédé de la prêtresse. Lorsque cette dernière se sent enfin apaisée, elle retourne devant son bureau et sort quelques feuilles de papier.
Et voilà une nouvelle journée de terminée et comme cela semble être le cas ces derniers jours, le sang a coulé abondamment. Mes sœurs de batailles sont de vrais furies, toujours affamées. Je me souviens des leçons de ma mère: « Une dame se doit d’avoir des passions, des hobbies et des amies avec qui discuter ». Je me souviens de ces réunions interminables où toute sa clique discutaient d’inepties ridicules, parlaient de leur passion de couture, broderie ou que sais-je. L’ennui était le maître mot de ces moments entre dames. Et pourtant cela me semblait logique, une dame digne de ce nom se devait de faire quelque chose de sa vie et il était vital de s’entourer de personnes avec qui partager ces passions.
Mon premier test fut un lamentable échec, la distillation de la maladie dans mes terres natales avaient rendues les quelques survivantes pathétiques. La nouvelle lubie était de se croire mort-vivante (et la lumière sait combien j’ai toujours honni cette phase de l’adolescence où les filles s’habillaient en noir en jouant les vampires). Comment discuter avec de tels idées farfelues dans la tête? De plus la chapelle de la lumière avait été détruite, mes professeurs étaient tous morts ou portés disparu et pire que tout, nous devions quitter la capitale pour vivre dans ses égouts!
Aaaaaah Silvermoon. J’ai retrouvé donc une ancienne connaissance et rencontré deux jeunes orquettes. Je sais qu’on m’ai appris que les orcs étaient le mal mais je suis une dame à l’esprit ouvert, les humaines étant devenue d’un ennui… je ne vois pas en quoi juger cette race avant d’en connaître certaines représentant. J’ai donc lancé l’idée de se réunir entre fille… un nouvel essaie en somme! Hélas plus question de couture, de broderie, de livre ou d’hommes, mes amies sont des Valkiries apportant mort et désolation partout où elles vont. Je dois avouer que c’est moins rasoir que ce que je pensais… mais cette débauche de violence ne me plait guère. De plus je me suis laissée entrainée dans ce chaos sangilonant en mangeant un bout de murlok… je pensais faire bonne mesure mais vu le visage de Vipérine… je me suis fortement trompé (ceci dit en passant le murlock a un goût de poisson cru pas du tout désagréable, je sais qu’une dame ne mange pas de viandes crues mais je trouve que les aliments cuits perdent énormément en saveur!).
Ainsi soit-il, je vais tenter de garder ce groupe d’amies, je vais tenter d’apporter un brin de sagesse et puis je me sens vraiment protégée… de plus nous voyageons dans l’ancienne Quel Talas! Silver Moon est une ville superbe et je suis heureuse de voir que mes nouvelles compagnes semblent y apprécier leur séjour.
La plume reste en suspens… plus rien ne lui vient et de toute façon elle a une lettre à poster. Elle retourne vers le miroir et laisse son regard plonger dedans… les heures passent sans qu’elle ne bouge d’un poil. La nuit tombant un halo l’entoure, sa chaire se revitalise, ses cheveux reprennent de leur splendeur, elle bat des cils et revient à elle. Sortant dans la nuit elle ne voit pas sa chevelure se raidir à nouveau. Elle est belle, elle est vivante, c’est tout ce qui compte.
Sérénité
Quelle paix intérieure.
Quelle perfection après soirée.
Euryops et moi avons bien travaillé ce soir. Rapide. Propre. Efficace.
Nous rencontrées à Lune Pourrie. Nous avons pas trainé sur place et avons commencé l’équarrissage des trolls mauvais de la foret.
Tout bien passé jusqu’à contrat sur le chef Troll. Débile mental chasseur nous a doublé.
Il n’aurai pas dû.
Il n’aurai vraiment pas dû.
Car le chasseur devenu gibier est petite proie pour nous deux. On l’a retrouvé et repris notre tête qu’il nous avait chouravé. Et on a pris la sienne avec ! Joie immense. Belle récompense.
Après deuxième contrat dans même journée. Jubile. Un déshérité. Il nous a fait tellement pitié. Qu’on l’a tué avec mains nues. Chair indigne toucher nos armes. Humiliation profonde pour lui.
Je me suis rapprochée d’Euryops. Nous travaillons vite et bien, et nous partageons les mêmes joies. Je suis heureuse. Rage sanguinaire assouvie ce soir. Demain je me repose. Pas besoin d’aller chercher primes.
Portraits
Ravenelle
Ses cheveux sont d’un vert glauque légèrement bleuté. Son éternelle mèche sur son visage souligne sa peau de marbre blanc. Sa bouche est telle un fruit déposé…
Voilà, ma belle, je me permets d’immortaliser ta beauté avec ces quelques coups de pinceau.
Voir cette fleur qui se fane, ça me fait vraiment mal. Elle est si délicate, j’aimerais qu’il soit possible de trouver un remède à son mal. Ça me brise le cœur.
Euryops
Son visage est le reflet exact des sentiments qui l’animent: l’agressivité, le sadisme, la désolation, le mépris…
Mais quand elle se bat à nos cotés, c’est une autre personne que je vois, elle se libère. Finalement, elle me libère aussi de mon éternelle fatigue avec son enthousiasme communicatif.
Ce sont tout à fait les couleurs d’Euryops… le noir de la colère, le rouge de la fougue guerrière et le jaune du destin.
Viperine
Autant, je pense en savoir plus sur Euryops et Ravenelle que sur moi même autant Viperine est un mystère.
Elle se perd facilement, ne dis presque rien, se laisse mourir au premier murloc qu’elle croise. Je la trouve ennuyeuse à mourir.
Et puis alors, cette peau verte presque fluo, ça m’indispose. Heureusement ses cheveux et ses vêtements en cache une bonne partie.
II
La tête me tourne tellement l’étalage grossier et criard qui sert de décoration à cette pièce agresse mes sens. Aux côtés de Nereïs, voleuse précieuse de son état, et de Ravenelle, réprouvée coquette qui occulte avec magnificence sa condition d’âme damnée, j’attends Vipérine, demie caboche assoiffée de carnage, en retard. Que ça ne devienne pas une habitude ! L’attente dans cet endroit affaiblit mes capacités de réflexion et de concentration nécessaires pour tenir éloignées les voix qui assaillent et torturent mon esprit.
Le retour à l’air pur soulage cette douleur lancinante et le meurtre d’un espion nain m’apaise quelque peu. Mes partenaires sont pleines de surprises. Après la mise à mort bien méritée du-dit nain, Ravenelle s’est retrouvée comme tétanisée. Rien de ce que nous avons tenté n’a pu la sortir de cette torpeur, pas même une potion administrée par Vipérine. Après un certain temps, elle a retrouvé sa vigueur, et sans souvenir apparent de sa léthargie s’est remise à se mouvoir.
L’apaisement n’a pas duré longtemps. A peine sorties de la bâtisse dans laquelle nous avons appliqué la sentence du petit être difforme que nous avons la désagréable visite d’une elfe de sang, qui, étrangement et contrairement à toute attente, se montre moins hautaine et complaisante que ses semblables. Manifeste d’une quelconque volonté de manipulation ou du refoulement de sa nature profonde, son mielleux accueil ne me convainc pas. Que cherche-t-elle ? Notre antipathie ? C’est gagné. Sa présence m’indispose, si je l’ignore, peut-être qu’elle s’en ira. A moins que je ne la tue ?
Les tâches s’enchainent et les récompenses s’accumulent. La fortune est encore loin, pour qui s’y intéresserait, mais notre labeur est justement rétribué. Les elfes sont indisposés par tout et n’importe quoi, en conséquence nous semons la mort. Seul fait notable dans la monotonie de notre besogne, il nous a été demandé de châtier des apprentis particulièrement calamiteux. Nous devons les transformer en sangliers bien gras. La punition est fort distrayante et nous nous gaussons de cette humiliation.
Puis viennent les murlocs. Nous déferlons telle la tempête sur les côtes et massacrons impitoyablement ces êtres inférieurs à la peau luisante et aux pieds palmés. Nous tranchons leurs membres, brisons leurs crânes, meurtrissons leurs chairs. Les têtes volent par dizaines. Le sang visqueux macule nos armes et nos vêtements. Je me sens bien.
Mon ire tarie, et mes muscles cuisants, j’aspire à un repos bien mérité. Je prends congé de mes partenaires et regagne ma sordide chambre dans l’espoir de pouvoir m’y assoupir. Les voix se sont tues, le sommeil voudra peut-être de moi cette nuit.
Soirée de merde
J’ai la rage.
Passer du temps dans Lune d’Argent vrai calvaire. Je sais pas pourquoi nous nous sommes données rendez vous ici.
Tout agresse les yeux. Et Ravenelle qui s’y plait. Heuresement nous trois, on veut en partir. Vive la nature, l’air frais. Et mes yeux.
Heureusement je ne suis que de passage. J’ai fini le taff du sergent Akamis à Fossoyeuse, et j’ai toute soirée devant moi.
J’ai peur de passer mauvaise soirée, je le sens mal. Intuition.
On commence facile, tuer nain. Amusant, mais court. On s’est pas foutu de lui. Décapité. Propre. Sec. On décide de ramener la tête comme preuve. On peut croire que la soirée commence bien, mais attend la suite.
A ce moment premiere foirade de la soirée. Ravenelle arrête de bouger, je lui fait une décoction à base de plantes mais elle bouge toujours pas. Encore une mixture ratée ! Génial.
Je sort prendre un peu l’air. Voila qu’une pretresse m’approche. Comme si elle me connaissait. Ne faisant pas attention, je lui demande de m’aider. Et voila que Ravenelle sort du batiment. J’ai l’air maline.
Et en plus voila qu’Euryops et cette pretresse elfe de sang se prennent le choux un bon moment. Ca me dépasse. Je me casse chopper des fleurs.
La pretresse se barre. On arrive devant la fameuse malebrèche, et voila que Ravenelle fait sa chochotte, il faut tout nettoyer pour ses petits pieds !
Non seulement elle flippe, mais en plus quand un mort vivant l’attaque elle se barre à l’autre bout du monde !
PRISE – DE – TETE
Continue bien.
Alors après. Un naze elfe de sang arrive et dit qu’il veut tuer les peaux vertes ! Et quand il voit nos tronche il flippe sa race. Et il la ferme ce con.
Génial, que des tafioles.
Heureusement qu’un maitre nous a donné un peu d’amusement, on a pu bien rigoler dans cette soirée pourrie. Il fallait punir deux glandus. On les a transformés en cochons alors que l’autre sanguinaire voulait les écorcher…
Ca c’était marrant.
Mais on a dû renettoyer cette putain de malebrêche encore et encore ! Et a un moment j’essaie d’expliquer à l’autre pignouffe qu’il faut pas de barrer à pétaoushnock pour qu’on lui sauve les miches. Mais je sais pas ce que je lui ai dit mais ca lui a pas plu.
Moi et les langues. Toujours du mal a m’exprimer. J’ai encore dû dire connerie, mais elle m’a regardé d’un air que je deteste. Et je surprend une phrase qui me plait pas alors que je les retrouve à nouveau. Je me suis encore perdue.
Quelle soirée daubée.
Alors en plus. La meilleure. Elle bouffe le corps du mec que je viens de crever. Immonde ! Dégeulasse. Abject. Infâme.
Je fais quoi avec elle ?
Faut m’expliquer, c’est une humaine ou une mort vivante !
Quelle soirée de merde !
Alors en plus pour courroner le tout. Je crève. Comme une chienne. Je suis sûre qu’elles se sont bien marrées. Ah ouais bien sur j’essaie d’etre sympa, utile et tout, mais là ça sert vraiment à que dalle.
Pfff … Je ne sais pas si je vais encore sortir avec elles …
Vite vite, aller vite, finir ce calvaire. Un putain de massacre de murlocs qu’on a fait. Superbe pour passer la fureur de la soirée. Ravenelle continue de faire sa prude mais je la surveillerai du coin de l’oeil maintenant.
Enfin un petit boulot qui paie bien. Apres le massacre une prime. Un certain chef mulroc.
Moment sympathique, 3 furies sur la tronche ca fait mal.
Maigre réconfort après cette soirée.
Il est étrange par moment de voir combien l’évolution peut donner naissance à certaines aberrations amusantes. Je n’aurais jamais pensé voir un jour ce genre d’affiche au sein même des cités des enfants de Thrall. Pour la peine je ne me sens pas dépaysée.
(Merci beaucoup à TysDerleth)
Il est étrange par moment de voir combien l’évolution peut donner naissance à certaines aberrations amusantes. Je n’aurais jamais pensé voir un jour ce genre d’affiche au sein même des cités des enfants de Thrall. Pour la peine je ne me sens pas dépaysée.
(Merci beaucoup à TysDerleth)