Archive de la catégorie ‘Non classé’

17
Oct

Le yubo aux grandes dents

   Ecrit par :    in Non classé

La jeune matisse courait le plus vite qu’elle pouvait. Elle les entendait qui la poursuivaient. Se retourner aurait été une perte de temps… et perdre ne serait ce qu’une seconde, c’était risquer de perdre la vie. Leurs cris stridents et le bruit saccadé de leurs pattes sur le sol se faisaient de plus en plus proches. Elle se retrouva soudainement devant une forêt sombre qu’elle savait devoir traverser pour échapper à la patrouille. En s’enfonçant dans l’obscurité du bois, elle comprit que les prédateurs s’étaient lassés de la poursuivre. La faible luminosité était presque réconfortante comparée au soleil brulant qui lui avait enflammé la peau par endroit la veille. Elle continua de déambuler entre les arbres qu’elle distinguait à peine, quand elle vit des yeux la fixer de toute part. Ils étaient lumineux comme si on avait allumé une multitude de lanternes. L’odeur lui monta au nez…elle reconnaissait le parfum de la contamination. Elle se sentait prise au piége quand un yubo géant apparut. Il grignottait les arbres un par un. Les yeux s’évanouïssaient avec les arbres. Il semblait amical mais il se rapprochait menaçant, continuant à grignoter tout ce qu’il croisait « scrotch, scrotch, scrotch… » Plus il s’approchait, plus il semblait gigantesque. « scrotch, scrotch, scrotch… » Elle reculait devant le géant aux grandes dents. Rapidement, il fut à portée et ouvrit la gueule pour la dévorer…

Elle se leva en sursaut. La matisse était débout sur son lit en sueur, son coeur battait la chamade comme si il allait sortir de sa poitrine. Elle laissa echapper un long souppir, et son coeur revint doucement à sa place. Elle fut soudainement prise d’une sueur froide en entendant ce bruit qui lui avait semblé terrifiant dans son rêve… »scrotch, scrotch, scrotch… » Elle attrapa son épée qui était posée à coté de son matelat et s’approcha de l’ouverture de sa tente à pas feutrés. Il lui semblait bien que le bruit était tout prêt. Elle bondit en dehors de l’antre, l’arme à la main, en position de combat.

Elle fut surprise par le choc d’un objet mou sur son front. Il lui fallu quelques instants pour comprendre la situation. Une jeune trykette aux grands yeux lui faisait face. Quelques meches blondes bordées son visage innocent d’enfant. Son regard exprimait la frayeur et la matisse relacha son arme par terre. Elle regarda par terre l’objet qui l’avait percutée. Elle ne put s’empecher de retenir un sourire quand elle reconnu un paquet de gateaux. Le son tonitruant provenant de la trykette brisa la lourdeur du moment, ce devait être un rire. Celui-ci était à la limite du grotesque ce qui lui vallu d’être communicatif. La matisse riait de bon coeur et à sa grande surprise ce ne fut pas douloureux comme elle l’avait imaginé parfois. Elle comprenait que c’était une manifestation physique d’un amusement intellectuel. La trykette afficha une large grimace qui affichait ouvertement ses dents… elle souriait.

D’une voix forte à la limite du cri, la jeune homine s’adressa à la matisse:

 » Roh, t’as une des ces têtes! »

C’est ainsi que j’ai rencontré Cirsium.

10
Sep

Sucette "Oeil de Kipee"

   Ecrit par :    in Non classé

Recette de la sucette « Œil de Kipee »

Ces petites sucreries font la fierté de Maelli et moi. C’est tout un art pour obtenir un résultat satisfaisant d’un point de vue gustatif et esthétique.

Une partie du mystère qui entourait ces douceurs va être dévoilée,car l’ingrédient principal n’est rien d’autre que de véritables yeux de kipees. Il faut aiguiser son regard pour trouver les kipees qui ont les plus beaux yeux. Certains ont une couleur bleutée tout à fait exquise. La chasse aux kipees peut être lancée. Mais ne montrez trop de zèle à la tache, la tête doit rester à peu prés intacte. Sur la dépouille, vous devez prendre le plus grand soin pour prélever les yeux. D’une main, vous devez maintenir au sol ce qui reste de la tête de l’animal. De l’autre, saisissez un œil entre les doigts avec une prise ferme mais pas trop appuyée pour éviter de le crever. Tirer d’un coup sec ne ferait que le mettre en charpie. D’un mouvement doux, il faut exercer une rotation de l’œil pour que le nerf finisse par lâcher.

Vous avez à présent l’ingrédient central, un œil intact et magnifiquement sanguinolent et son nerf optique. A présent, nous allons pouvoir détailler la confection de la confiserie en elle même. Rincer l’œil à l’eau clair. Dans un récipient, mélanger un verre d’huile de koorin, quelques gouttes de la sève de Dante et grosse poignée de sucre de stinga. Il faut laisser macérer les yeux dans cette mixture du premier jour de printemps jusqu’au dernier d’été. Le récipient peut être placé au soleil la journée. Une fois les yeux confits de sucre, vous pouvez légèrement les glacer avec un simple sort de givre. Piquez les sur un dard rouge de Kipee pour que ce soit plus joli.

Tadaaam! Voilà une magnifique sucette « Œil de kipee! »

10
Sep

Sucette « Oeil de Kipee »

   Ecrit par : claire   in Non classé

Recette de la sucette « Œil de Kipee »

Ces petites sucreries font la fierté de Maelli et moi. C’est tout un art pour obtenir un résultat satisfaisant d’un point de vue gustatif et esthétique.

Une partie du mystère qui entourait ces douceurs va être dévoilée,car l’ingrédient principal n’est rien d’autre que de véritables yeux de kipees. Il faut aiguiser son regard pour trouver les kipees qui ont les plus beaux yeux. Certains ont une couleur bleutée tout à fait exquise. La chasse aux kipees peut être lancée. Mais ne montrez trop de zèle à la tache, la tête doit rester à peu prés intacte. Sur la dépouille, vous devez prendre le plus grand soin pour prélever les yeux. D’une main, vous devez maintenir au sol ce qui reste de la tête de l’animal. De l’autre, saisissez un œil entre les doigts avec une prise ferme mais pas trop appuyée pour éviter de le crever. Tirer d’un coup sec ne ferait que le mettre en charpie. D’un mouvement doux, il faut exercer une rotation de l’œil pour que le nerf finisse par lâcher.

Vous avez à présent l’ingrédient central, un œil intact et magnifiquement sanguinolent et son nerf optique. A présent, nous allons pouvoir détailler la confection de la confiserie en elle même. Rincer l’œil à l’eau clair. Dans un récipient, mélanger un verre d’huile de koorin, quelques gouttes de la sève de Dante et grosse poignée de sucre de stinga. Il faut laisser macérer les yeux dans cette mixture du premier jour de printemps jusqu’au dernier d’été. Le récipient peut être placé au soleil la journée. Une fois les yeux confits de sucre, vous pouvez légèrement les glacer avec un simple sort de givre. Piquez les sur un dard rouge de Kipee pour que ce soit plus joli.

Tadaaam! Voilà une magnifique sucette « Œil de kipee! »